Présentation du Bataclown Jeu de clown
LE CLOWN
Au travers d’articles de la revue
Art et Thérapie
Le Bataclown
Crée
en 1980
par
Anne-Marie Bernard,
Jean-Bernard
Bonange
Bertil Sylvander
Le Bataclown
Spectacles
Formation
Clownanalyse
JEU DE CLOWNS
Anne-Marie
Bernard
Jean-Bernard Bonange
Structure de l’entretien:
Introduction:
Le bataclown et la thérapie
A la
recherche de son propre clown
Spécificités du travail de clown
Le
clown et le rire
Le
clown et l'échec
Le
clown et le conflit
Jouer
avec soi
Le clown et l'institution
Introduction
Pas d’intervention directe
dans le domaine de la thérapie, mais plutôt dans le domaine du développement
personnel.
Introduction
L’intervention de l’animateur se situe toujours à fois sur le registre personnel et celui du jeu du clown:
Chaque personne est
renvoyée à elle même dans ce travail.
Ce jeu est une forme
culturelle, théâtrale, qui a ses règles et qu’on peut analyser comme un champ
spécifique.
A la recherche de son propre clown ça veut dire quoi ?
Chacun a sa façon de jouer
le personnage, un archétype… … en
s’appuyant sur sa personnalité, son histoire.
A la recherche de son propre clown ça veut dire quoi ?
Le clown ce n’est pas
seulement quelqu’un qu’on a déjà vu, c’est aussi une façon d’être à laquelle on
s’essaye.
La spécificité par rapport au théâtre:
Le clown oriente son
histoire directement vers le public: ce qui se fait sur scène va se donner au
public.
La dimension émotionnelle et
affective est amplifiée
La spécificité par rapport au théâtre:
TOUT FAIT PARTIE DU JEU:
Si le langage est modifié
par l’émotion, si le jeu s'arrête parce
que le clown dit « ah non je ne peux pas continuer »
Ce n’est pas un jeu
psychologique: pas de logique psychologique entre les émotions.
Le clown et le rire
Essayer de donner aux personnes la
possibilité de trouver leur forme dans le rire. Le clown est là pour faire rire
fondamentalement.
Mais on se casse la gueule si on veut
faire rire à tout prix.
Le clown et le rire
Il embarque les gens sur ce qu’il
est, donc c’est au départ un contact, contact affectif avec le public.
Il faut d'abord qu’il joue juste,
c’est à dire sur ce qui est authentique en lui, sa gène, sa maladresse, mais
sans la provoquer, en la laissant venir.
Le Clown et l’échec
Le clown c’est le travail de l'impossibilité,
c’est celui qui n’arrive pas… échec sur soi.
Le clown c’est celui qui n’est pas beau, qui
ne se tient pas bien, qui ne réussit pas.
Le clown et le conflit
Le jeu à deux c’est surtout le
conflit entre les deux, si le conflit se résout ce n’est plus intéressant.
Ce qui va être difficile, dès qu’on
pose quelque chose qui est en déséquilibre… … c’est de ne pas le résoudre tout
de suite, de faire jouer ça, de voir tout ce qui peut se jouer là dedans.
Le clown et le conflit
Ca veut dire que les acteurs, eux,
doivent se comprendre très fort. Il faut qu’ils soient très à l’écoute l’un de
l’autre.
Jouer avec soi
(entre thérapie et jeu de clown)
Qu’est-ce qui fait soin ?
Ce n’est pas forcément ce qui va être
du domaine du maîtrisé, du conscient, du voulu. Ce qui va parler se trouve
plutôt dans tout ce qui va échapper…
Jouer avec soi
(entre thérapie et jeu de clown)
Exemple
Dispositif d’improvisation sous forme
d’interview:
Un animateur va poser des questions
au personnage.
Il l'emmène à raconter un certain
nombre de choses..
Jouer avec soi
(entre thérapie et jeu de clown)
Ça n’a rien à voir avec la vie de la
personne, mais sur ce terrain là, “hors réalité”, existe tout un matériau qui
apparaît et qui est mis en œuvre par l’acteur…
C’est un dispositif qui est riche sur
le plan de l’implication.
Le Clown et l’institution:
La clownanalyse : analyse institutionnelle
pratique d'intervention de clowns
dans les réunions de travail (congrès, colloques, assemblées professionnelles,
séminaires d'entreprise...)
De l’ordre du bouffons, du fou
du roi : celui qui se permet de dire beaucoup de choses tout haut que les
autres pensent tout bas.
Le Clown et l’institution:
La clownanalyse : analyse institutionnelle
… à partir de ce que l’on improvise
se trouvent catalysés les affects qui ont étés présentés... que les gens ont
vécu…
Le public reconnaît une lecture
possible de ce qui se passe dans le colloque…. Ce qui sort en improvisation n’a
pas été « programmé » ni même pensé mais sans doute profondément
ressenti.